Ansatz der Maschine
Vous n’avez pas pu vous procurer de billets pour cette journée du festival ou vous souhaitez revendre votre billet ?
Vous souhaitez acheter ou revendre des billets ? Passez par notre plateforme de revente officielle via ce lien. Méfiez-vous des billets proposés sur le marché noir. Ticketswap et 2ememain.be ne garantissent pas la validité des billets.
Ansatz der Maschine à Gent Jazz
Après plus de vingt ans de carrière, six albums, plusieurs singles devenus d’incontestables « classiques de l'émission duyster » et des concerts d'anthologie en Belgique et à l’étranger, Ansatz der Maschine a décidé de tirer sa révérence. Fondé en 2001 par le Courtraisien Mathijs Bertel, le collectif a annoncé ses adieux lors de la sortie de « Tunguska », son tout nouveau et donc dernier disque, sorti au début de cette année. Au cours de cette tournée d’adieu, il fera aussi escale au Gent Jazz, où les sept membres du groupe s’immergent une dernière fois dans le public, dans leur univers chaleureux et aliénant où le folk, l’électronique et la musique néoclassique composent sereinement la trame d’un voyage à la fois obsédant et mélancolique.
Le concert s’annonce comme un périple intense, en témoigne leur dernier disque. En 1908, sur les rives de la rivière sibérienne Tunguska, a eu lieu la plus grande explosion jamais mesurée : 80 millions d’arbres ont été détruits, mais le cratère d’impact n’a jamais été retrouvé... Cet événement mystérieux a inspiré à Ansatz der Maschine l'écriture d'un album sur la façon dont le temps et l’espace peuvent simultanément avoir un impact gigantesque, mais aussi très relatif. Le résultat ? Un disque Ansatz « pur jus » où dialoguent field recordings et instruments classiques dans un chaos harmonique qui est dompté à la faveur de l’interaction de différents sons ou mélodies évoluant dans un contexte atypique, donnant ainsi au son un ressenti ou une signification différente. Cela revient à essayer d’ordonner le chaos, tout en acceptant de ne pas toujours y parvenir. « Un peu comme la vie elle-même », pour reprendre les mots de Bertel. Un adieu à ne manquer sous aucun prétexte ! Incontournable !